Le cours d’eau évolue dans une vallée au relief plus ou moins marqué. Il s’écoule le plus souvent dans son lit mineur¹, délimité par des berges². Il peut déborder en cas de crue³ : l’espace sur lequel il peut s’étendre correspond au lit majeur4, entièrement recouvert d’eau lors d’importantes crues. Sur les berges se développent des arbres et des arbustes adaptés à cet environnement humide : ils constituent la ripisylve5.
¹lit mineur : lit dans lequel l’eau s’écoule en temps normal
²berges : bords permanents d’un cours d’eau, caractérisé par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte), sa composition (sableuse, marneuse) et sa végétation (herbacée, arbustive)
³crue : élévation du niveau d’un cours d’eau
4lit majeur : ensemble des terrains pouvant être inondés lors d’une crue d’un cours d’eau
5ripisylve : formation végétale qui se développe sur les bords des cours d’eau ou des plans d’eau situés dans la zone frontière entre l’eau et la terre.
Les rivières, les lacs, les étangs,… constituent ce que l’on appelle les milieux aquatiques.
Les milieux humides regroupent les marais, les tourbières, les prairies humides, les lagunes. Ils représentent environ 1857 hectares dans le Pays de Gex, soit 113 zones humides. Ces zones, gorgées d’eau douce, salées ou saumâtres*, jouent un rôle fondamental dans les équilibres écologiques et hydrologiques.
Selon le Code de l’environnement, une zone humide est un terrain, exploité ou non, habituellement inondé ou saturé d’eau, dont la végétation est dominée par des plantes hygrophiles au moins une partie de l’année.
*saumâtre : goût salé et amer
Les zones humides remplissent 3 principales fonctions :
Elles rendent aussi des services écosystémiques tels que :
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